Comment ça va? 1.

Une amie  à un blogue. Elle a fini son billet par ça. Comment ça va? Ça m’a redonné une petite étincelle. Celle qui me manquait pour t’écrire.

J’ai jamais été super bon dans le donnage de nouvelles. Tsé la fréquence pis moi. Ça fera toujours toute sauf un.

J’suis parti à Paris. Pour mes vacances. 10 jours.

Paris. C’était sublime. J’ai marché. Seul. Dans les rues. En toute sécurité. Je répète. J’ai marché seul dans les rues en toute sécurité LA NUIT. Ça. C’est. Sublime. Ça me manquait. La mobilité. Ça me manquait fort. Plus que le café. Mais moins que toi.

Paris. C’était aussi mes vacances. Mes premières vavances depuis un sacré bout de temps. J’ai quitté le Québec pour arriver ici dans un méga rush de productions, d’évaluations et d’événements. J’étais très fatigué disons. J’ai dormi à Paris.

Paris. C’était aussi mon rendez-vous avec Xann. Tectonique. Ça serait le mot.  Pas la danse de wanna be, là. Le mouvement des plaques. C’était fort. Bouleversant. Ça met la table pour nos retrouvailles dans quelques mois. Je devrais être là pour Noël. On se donnera le temps.

Paris. J’t’avoue que j’ai pleuré à Paris. Un peu. J’me suis rendu compte que c’était exigeant tout ça ici. Que j’me carapaçais un peu. Que tu me manquais. Que ça allait être quelque chose nos retrouvailles. Avec le nouveau moi qui mue. Pis le nouveau toi. Ça me fait un peu peur. Pis vu que j’ai l’Existentiel aussi gros que mes glandes sudoripares (qui souffrent de gigantisme), ça me bouleverse toujours mon Moi dans le Monde. J’tu à bonne place? Quessé dont je fais? Quissé dont je suis? Où quessé que j’va? Pis y’avait cette boutique-là, en diagonal d’où je vivais. The World Needs Natha. Natha, c’est mon surnom au Congo. Ça m’a calm downé l’Existentiel.

La sécurité. J’veux juste que tu saches que je suis safe. C’est vrai que ça brasse ces temps-ci. Mais Oxfam est plus que génial au niveau de la sécurité. Fak du coup, no stress.

Le boulot avance super bien. La mise en place et la planification du projet va bon train. On lance le projet médiatiquement dans 9 jours. Après un premier comité de pilotage. J’suis ben fier du travail accompli. Il y a une équipe de feu avec moi. Je suis très chanceux.

Franklin vient de naître. John John et Flo deviennent des parents. Un peu trop tôt selon la médecine moderne. Juste à temps à mon avis. Le monde se mourrait de le rencontrer. Et tu peux pas imaginer combien je me meurs. Franklin, Sensei s’en vient dans pas trop long. Désespère pas. Koala pour toujours.

J’ai trouvé ça dur un peu. La rentrée. Sans moi. Pas d’achat de nouveaux crayons, de nouveaux cahiers, de nouvelles pochettes. Pas de déjeuner de bienvenue. Pas de poignées de main pis de bisous-polis à mes collègues. C’est ma première pas-rentrée. De toute ma vie. Depuis que j’ai 6 ans, j’étudie ou j’enseigne à chaque rentrée. C’était dur un peu. mais c’est ok.

Ça me fait drôle, de pas être là au quotidien dans ta vie. De pas recevoir tes appels de jour comme de nuit. De pas avoir tes rapports complets de ta première journée d’école. De pas débarquer à l’improviste pour une bière ou un câlin. De pas aller te sauver la vie en plein milieu de la nuit. Je sais que je FAIS pas ces choses-là, mais j’veux que tu saches que je les VIE avec toi. Même loin. Pis que tes VIP dans toutes mes histoires aussi. Donnant-donnant.

Sinon, ben, c’est ça. C’est la vie normale. Sauf loin. Pis tropicale.

Je t’aime.

Pis toi, ça va?

Une réflexion sur “Comment ça va? 1.

  1. Je t’aime, ma petite marmotte.

    Que tu sois près ou loin, on se côtoie pus ben ben. Mais la fierté, elle, elle demeure. La nostalgie, peut-être, ou le souvenir de ton âme aussi brûlante que le soleil.

    Ça me fait du bien de te savoir bien. Bien vivant, en surface comme en profondeur. Bien heureux, avec le mélange des émotions intenses que tu vis. Bien loin de corps, mais encore bien près de coeur.

    xoxo

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